j'ai assisté à un match incroyable ce samedi 11 avril. Ou tout du moins une fin de match digne d'une finale NBA au suspens qui aurait été scripté par un scénariste des meilleures séries hollywoodiennes.
Pendant tout le match nous sommes resté derrière au score. Oh, jamais très loin, 4 points peut-être 6. Jusque là c'était déjà un beau match, même si nous avons loupé beaucoup de paniers faciles qui d'habitude font le plaisir de nos jaunes et noirs.
Notre coach a réussi à transformer la tension naissante en un regain de motivation qui nous permet à 5 minutes de la fin du match de revenir à égalité.
Et là, pendant 3 minutes, par excès de confiance, par fébrilité nos adversaires du jour sont repassés à +3 une nouvelle fois.
C'est à ce moment que tout à basculé. Il reste 2 minutes, nous n'avons pas le ballon et les choses semblent empirer : notre arrière fait sa cinquième faute.
Elle le voulait tellement ce ballon ! Mais c'est une de ces fautes qui sont salutaires. Elle s'est sacrifiée et a redonné du courage à ses équipiers.
Sur la remise en jeu on récupère directement le ballon et notre aillier va marquer ce panier mangnifique qui nous ramène à 1 point.
Il reste 1 minute. Ils attaquent, mais nous sommes là, présents sous les paniers et la contre attaque nous réussi. Ca y est : on est devant, avec 1 point d'avance !
Il reste 30 secondes. Et là, patatras, tout s'éffondre. Un faute, encore : 2 lancers francs pour eux. Heureusement ils n'en mettent qu'un seul.
La joie monte dans le camp adverse. Egalité et il reste 10 secondes, autant dire rien. On monte la balle, vite, très vite. On la perd presque.
Mais nouvelle faute. Cette fois les lancers francs sont pour nous. Il reste 4 secondes. Le premier touche le cerceau et ..... ressort.
Le second ..... wishhhhhh. On n'entend juste le bruit du filet suivi immédiatement de grands cris de joie. On repasse devant. Mais nos adversaires ne s'avouent pas vaincus.
On pense avoir gagné trop tôt ! On n'est pas attentif. 4 ... 3 .... 2 .... 1 .... faute !. Cinquième faute d'équipe et donc 2 lancers francs pour eux !
Des deux côtés on tremble. 1 panier et c'est le match nul, 2 et c'est la victoire pour nos adversaires. 0 et nous gagnons. Le premier est assez loin du cercle.
Le second touche l'anneau ..... et retombe sans passer par la case "filet". Nos joueurs courent partout, crient de toutes leurs forces. On a l'impression qu'ils sont une centaine sur le terrain.
Et dire qu'on les croyait fatigués !
Ce match je ne l'oublierai sans doute jamais.
Bien sur ce n'était pas un match de NBA, pas un match de ProA, c'était un match de benjamin(e)s.
Mais j'ai rarement eu autant de sensations pendant un match (bon d'accord, j'ai quand même des souvenirs d'une finale benjamine il y a quelques années dont les scénario ressemblait un peu à celui là et que je n'oublierai pas non plus).
Merci à nous joueuses nos joueurs, notre coach du jour (Laetitia), notre coach habituelle (Carine).
Les enfants : vous m'avez fait vibrer !
MERCI.
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